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anais demoustier - Page 2

  • Quai d’Orsay

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    Le langage ! Voilà la nouvelle responsabilité de notre pote Arthur Vlaminck (Raphaël Personnaz) que vient de luis confier Alexandre Taillard de Worms (Thierry Lhermitte) autrement dit le Ministre des Affaires étrangères ! Il va ainsi devoir rédiger toute une série de discours, une mission à priori à sa portée mais il ne sait pas encore dans quoi il s’est embarqué. Au début, il se retrouve en effet à travailler sur un bout de table mais surtout il va constater le capharnaüm qui règne dans ce ministère. Heureusement qu’il peut compter sur le soutien de Claude Maupas (Niels Arelstrup) qui lui permet de voir un peu plus clair face aux exigences souvent extravagantes du ministre.

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    On a rarement l’occasion de rire quand on aborde la politique alors ne boudons pas notre plaisir avec cette adaptation de la bande-dessinée que l’on doit au duo Christophe Blain & Abel Lanzac.  On découvre ainsi les coulisses du pouvoir à travers l’arrivée d’Arthur au sein du ministère et il va sans dire qu’on ne s’ennuie pas ! Décomposé en pastilles introduits par les citations d’Héraclite ce qui donne un assez bon rythme à la comédie de Bertrand Tavernier mais cette absence d’unité finit aussi par lasser sur la dernière demi-heure. Bon point pour le casting avec un Thierry Lhermitte au top de sa forme et surtout un Niels Arelstrup toujours aussi excellent, Quai d’Orsay s’impose comme la comédie du moment.

     

    Il faut le voir pour : Choisir les livres qui sont stabylotés sinon ça veut dire qu’ils ne sont pas intéressants.

  • Thérèse Desqueyroux

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    Le mariage pour Thérèse (Audrey Tautou) est davantage une affaire de propriété que d’amour. Elle ne s’en cache pas et l’a d’ailleurs avoué à son futur mari Bernard Desqueyroux (Gilles Lellouche) qui est également le grand frère de sa meilleure pote d’enfance Anne (Anaïs Demoustier). Lorsque cette dernière fait la connaissance de Jean Azevedo (Stanley Weber), elle en tombe éperdument amoureuse, une relation mal vue au sein de sa famille. Il n’y a qu’auprès de Thérèse qu’elle trouve une oreille attentive du moins le pense-t-elle car en réalité elle agit de connivence avec sa belle-famille motivée par une certaine jalousie.

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    Ce que l’on retiendra avant tout avec Thérèse Desqueyroux, c’est qu’il s’agit de l’ultime œuvre cinématographique de Claude Miller. Hormis cela, il faut bien se résoudre à l’idée que cette adaptation du roman de François Mauriac ne nous laissera pas un grand souvenir malgré les bonnes volontés de ses comédiens. On aime bien Tautou & Lellouche mais on est loin de leurs plus grands rôles en tout cas ils se fondent dans le moule d’une réalisation classique, beaucoup trop pour espérer rendre le destin de cette femme un tant soit peu passionnante. Pas grand-chose à retenir de ce film donc qui ne parvient à aucun moment à enflammer le cœur des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser votre femme préparer vos gouttes !

  • Elles

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    Anne (Juliette Binoche) travaille en tant que journaliste pour Elles et rédige actuellement un article sur un sujet sulfureux : les escort-girls. Derrière cette appellation bon chic bon genre, se cache tout simplement une nouvelle forme de prostitution et elle est parvenue à obtenir les témoignages de 2 jeunes femmes. Pour l’une comme pour l’autre, ce sont les événements de la vie qui les ont conduites à exercer une telle activité. Charlotte (Anais Demoustier) n’a aucune envie d’avoir une vie aussi insipide que ses parents tandis qu’Alicja (Joanna Kulig), étudiante étrangère s’est retrouvée dans une situation inconfortable à son arrivée en France.

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    C’est un thème peu évident à traiter et on reconnaitra à la réalisatrice Malgorzata Szumowska le mérite de ne pas considérer le monde de la prostitution à la légère. A travers l’implication de ses 2 actrices que sont Anaïs Demoustier & Joanna Kulig, on assiste à des scènes de sexe parfois crues dont l’intérêt est plutôt illusoire. Au-delà du portrait de ces 2 jeunes femmes s’esquissent ensuite les frustrations d’une épouse et mère de famille incarnée par Juliette Binoche et à partir de là on ne sait plus trop où donner de la tête. Les vies de ces 3 personnages finissent par se chevaucher les unes sur les autres sans parvenir à nous captiver bref Elles risquent de séduire que peu de spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous énerver contre votre frigidaire

  • Les neiges du Kilimandjaro

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    Sur les quais de Marseille, un tirage au sort a lieu mais ici il n’y a pas de gros lots à la clé ; les 20 personnes désignés se retrouveront sans emploi. Parmi eux se trouve Michel (Jean-Pierre Darroussin), délégué syndical qui aurait pu conserver son boulot mais qui a préféré laissé parler son cœur. Ce grand-père va pouvoir consacrer son temps libre à ses petits-enfants, à la construction de la pergola de son fils ou encore pour préparer ses 30 ans de mariage avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride). Une grande fête est d’ailleurs organisé pour l’occasion et ils reçoivent un splendide cadeau : un voyage au Kilimandjaro ! Ce bonheur est gâché quelques jours plus tard lorsqu’ils sont victimes d’une agression à leur propre domicile.

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    Le titre qui renvoie à la chanson de Pascal Danel nous promettait un dépaysement mais en fait Les neiges du Kilimandjaro va nous faire passer 1H30 sous le soleil marseillais. Passé cette première surprise, on est ensuite littéralement abasourdi par le drame qui frappe l’histoire et on se retrouve séduit par l’authenticité des personnages et leur réaction tellement humaine. Pour les spectateurs sensibles au cinéma français, il y aura également le plaisir de retrouver une belle brochette de jeunes acteurs comme Grégoire Leprince-Ringuet, Anaïs Demoustier, Julie Marie Parmentier sans oublier Pierre Niney en charmant garçon de café. Un film qui s’est fait plutôt discret mais qui mérite largement le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais voler un Strange !

  • D’amour et d’eau fraiche

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    A 23 ans, Julie Bataille (Anaïs Demoustier) cherche une certaine stabilité dans sa vie. Pour le moment, elle a trouvé un CDD dans une boite de communication grâce aux relations de son grand frère mais ce travail est loin de répondre à ses attentes. Coté cœur, ce n’est guère plus réjouissant, la jeune femme accumule les aventures sans lendemain et cette situation instable n’est pas sans inquiéter son entourage. Au cours d’un entretien pour un nouveau job, elle fait la connaissance de Ben (Pio Marmaï) un soi-disant comédien qui lui aussi se cherche un peu. Dès lors, ils ne se quittent plus et lors d’un voyage, Julie découvre la vérité au sujet de son compagnon.

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    Itinéraire d’une jeune femme un peu paumée aussi bien du point de vue sentimental - elle enchaine les aventures sans lendemain - que professionnel - elle galère pour trouver un boulot qui la passionne. Le portrait de Julie Bataille est le reflet d’une génération qui remet en cause le système dans lequel ils évoluent sans en comprendre forcément tous les rouages. Anaïs Demoustier & Pio Marmaï forment un joli couple malgré tout leur complicité ne saute pas aux yeux ce qui handicape pas mal D’amour et d’eau fraiche, un film au final assez léger et sans grandes prétentions.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si ça vaut le coup d’avoir un diplôme à Bac + 5 …

  • L'enfance du mal

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    C'est un soir en entendant un bruit dans l'abri de son jardin que le juge Henri Van Eyck (Pascal Greggory) a fait la découverte : il y a une jeune fille qui squatte les lieux depuis deux semaines. Elle s'appelle Céline (Anaïs Demoustier) et prétend ne pas avoir de parents, elle s'est échappée de sa famille d'accueil qu'elle ne supportait plus et erre depuis à droite à gauche. Pour l'heure, Henri et sa femme Nathalie (Ludmila Mikaël) décident de la laisser passer la nuit chez eux et le lendemain, ils vont l'accompagner aux services sociaux. Seulement Céline réapparait au domicile du couple et va tout faire pour rester avec eux car le juge a joué un rôle important dans la vie de la jeune fille.

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    Ce film c'est un peu un mixte de Esther & Chloé, une fille manipulatrice qui va briser la vie d'un couple et dont les réelles intentions se dévoilent au fil des minutes. Si la prestation des comédiens et notamment celle d'Anaïs Demoustier sont tout à fait correctes, L'enfance du mal pèche par une réalisation et une bande-son amorphe. On croirait faire face à un film des années 1980 ce qui au lieu de donner un certain charme au film ne fait que le foudroyer ; c'est d'autant plus dommage que certaines scènes sont particulièrement dérangeantes pour le spectateur. Pas un grand film de cinéma mais à découvrir éventuellement lors de sa sortie en DVD.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un cadenas solide pour votre abri de jardin.

  • Les grandes personnes

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    Chaque anniversaire de sa fille Jeanne (Anaïs Demoustier) est une occasion pour Albert (Jean-Pierre Darroussin) de visiter un pays d’Europe. L’année dernière, ils étaient en Italie et cette fois leur terre d’accueil se nomme la Suède où Albert a loué une maison. Toutefois, il y a eu un malentendu avec la propriétaire Annika (Lia Boysen) qui s’est emmêlé les pinceaux dans les dates et ce qui devait être des vacances entre un père et sa fille se transforme en cohabitation avec deux femmes. Pendant qu’Albert s’évertue à rechercher un trésor caché ; Jeanne elle tombe sous le charme de Johan (Björn Gustafsson), un beau blond.

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    Peu de chance que vous ayez entendu parler de la sortie de ce film ce premier film d’Anne Novion où l’on suit les vacances mouvementées d’un père et de sa fille. Les grandes personnes s’intéresse aussi bien à la découverte amoureuse de Jeanne et de ses premières désillusions qu’aux déceptions vécues par les deux jeunes femmes qui l’entourent. Au milieu de tout ça, on retrouve un Jean-Pierre Darroussin qui nous fait rire quand il joue aux chercheurs d’or armé de son détecteur de métaux. A découvrir surtout pour un Darroussin toujours aussi attachant et pour la fraicheur apportée par la présence de la jeune Anaïs Demoustier que l’on a déjà pu voir dans Hellphone ou Le prix à payer.

     

    Il faut le voir pour : Réviser la date de la chute du mur de Berlin.